Formée à l’École Estienne en design graphique et typographie : j’aime créer des règles typographiques, j’aime leur désobéir. J’ai un goût prononcé pour la typographie parce qu’elle habille le sens et le langage. Observer la typographie affute le regard ; c’est ce regard exigeant et mon expertise de métier que je mets au service des projets de mes clients depuis plus de 10 ans. Pour chaque mission je cherche le juste équilibre entre le sens, la fonctionnalité et l’élégance.
Boby Lapointo
-phile -phage -logue.
Bonne nouvelle, c’est la nouvelle année !
Le temps est devant nous et tout les possibles le sont, donc. Carte de vœux (encrée) pour l’année 2016.
Je fais, certains dimanches, dans ma chambre, des petits films de rien, pour exprimer une idée, chanter ou remplir le temps… un peu comme un sourire que je (m’) adresse.
J’ai signé le premier Les films du dimanche pour exprimer le caractère dominical et amateur de cette pratique. J’ai gardé cette signature pour continuer la collection.
Sortie indemne de l’école Estienne en 2003. 10 ans d’expérience dans le design graphique. Au cours de mes durables collaborations professionnelles, j’ai abordé l’édition, le graphisme culturel, la création d’identités visuelles et de chartes graphiques, la signalétique.
J’ai un goût prononcé pour la typographie parce qu’elle habille le sens et le langage. Aime créer des règles typographiques, aime leur désobéir. BobyLapoin ~tophile~tophage~tologue.
J’enseigne le design graphique depuis 2011.
J’anime les Rencontres internationales de Lure depuis 2005. Élue présidente en 2014.
« Allô Adeline ? C’est Caroline, Caroline d’Estienne (nous étions ensemble en BTS il y a plus de 10 ans.) Émilie m’a dit que tu cherchais des missions ; je cherche quelqu’un de très pointu en typo, j’adore ton book !! » J’ai été ravie d’être associé au projet de Caroline pour son client Biogaran : ils avaient besoin d’un outil de communication très précis, visuel et didactique pour mettre en place la PDA (préparation des doses à administrer) dans les officines. Un enjeu majeur de santé des années à venir. Nous avons fait un gros travail de visualisation de l’information et de mise en valeur du sens.
Voilà les textes, faites-en des schémas synthétiques, faciles à lire, frais et qui donnent envie.
FINGERS IN THE NOSE ! ^_^
Le manuel est découpé en 5 grandes parties : un système de signalétique couleur pour se repérer dans le guide. Merci à Caroline de sa confiance.
Bras relâchés, épaules droites. Trouvez le temps fort, gardez le rythme, et dansez 2015 !
dansante, riante, sautillante, appétissante, swinguante et vivante !
Je fais, certains dimanches, dans ma chambre, des petits films de rien, pour exprimer une idée, chanter ou remplir le temps… un peu comme un sourire que je (m’) adresse.
J’ai signé le premier Les films du dimanche pour exprimer le caractère dominical et amateur de cette pratique. J’ai gardé cette signature pour continuer la collection.
La demande était simple mais complexe et… il fallait répondre rapidement. Analyser et comprendre très vite le contenu de ce programme du 8e Congrès des Arts de la scène.
3 grandes parties, 5 axes, des thèmes, des sous-thèmes, des sous-parties, plus de 150 conférenciers, un public très présents, 15 lieux de conférences : il va falloir être efficace et hiérarchiser ! Ce programme va passer dans beaucoup de mains. Ne pas les décevoir.
J’ai imaginé un système très visible sur les tranches de l’objet pour naviguer rapidement comme on clique d’une page à l’autre.
Le calendrier a reçu un franc accueil, Valérie Dardenne, coordinatrice, m’a dit : « c’est vraiment plus clair que mon grand Xcel, je m’y étais habituée mais là vraiment, c’est limpide ». Ma mission était remplie. Voir l’article millimètre
Pour faire ce site, il a bien fallu commencer par un bout. J’ai donc sorti un exemplaire de tout ce que j’avais fait et j’ai tout mis par terre !
Au milieu de cette mer de graphisme : des éditions, des lettres, des animations, des jeux de mots… Mais comment organiser tout cela ?
Et si je faisais un petit répertoire personnel ?
Un dictionnaire ça aide. Ça sert à voir le sens des mots, le sens des choses. On peut jouer avec. Un dictionnaire souvent ça commence par A. A comme ce petit jeu que l’on faisait lorsque nous étions enfant où il fallait trouver une fleur qui commence par A, un pays qui commence par A, un métier qui commence par A. A comme une tentative de définition de mon métier, de mes savoir-faire, de mes curiosités, de mes petits chemins…
Ma formation en typographie m’a donné un microscope, par lequel j’ai appris à voir des détails qui font la différence. J’ai appris à passer de l’échelle 1:1 à l’échelle micro, où 1 mm est un pas de géant. À chaque programme son calendrier, son tableau d’abonnement, son bulletin d’adhésion…
Rendre un contenu complexe et
a priori fermé,
clair et limpide.
Un des plus beau moments de ma vie professionnelle a été le jour où Florence Cognac, assistante de communication au théâtre de l’Athénée prend son téléphone et me dit simplement : « Les dames qui prennent les abonnements sont ravies ! Les gens posent beaucoup moins de questions ! Elles gagnent du temps… » Ce jour là j’ai su que le millimètre bien placé, même s’il n’était pas vu, faisait la différence d’usage. J’étais utile !
Un jour ma grand-mère m’a raconté comment Coco Chanel finissait ses ouvrages : sur l’envers des robes, les bords du tissu, alors brut, étaient surfilés par un fil doré, au point de chaînette. C’est à cet endroit secret, au creux des décolletés, que se cache un trésor de finition et de dextérité. Ce petit fil était le témoignage intime de la ténacité de la créatrice à ne rien laisser passer, à soigner le moindre détail, à tout considérer. En préparant une maquette, il m’arrive de penser aux ourlets de Coco Chanel. L’hebdomadaire VU, dans les années vingt, a révolutionné l’art de la mise en page par sa hardiesse, son intelligence et sa vitalité. Quand on demande qui en étaient les maquettistes, ces artisans de la qualité, ou bien les directeurs artistiques, à une exception près aucun nom n’apparaît. J’aime la typographie parce qu’elle est faite de choix subtils, souvent inconnus du lecteur, mais qui le confortent dans son plaisir de lire. C’est un art qui flirte avec l’invisible. Adeline Goyet, édito Graphê nº 36.
L’Atelier Malte Martin a travaillé pour le théâtre de l’Athénée depuis septembre 2005. Ce qui représente beaucoup de visuels, beaucoup d’affiches mais toujours du noir, du blanc et 3 points roses. Depuis 2008 nous avons adopté un principe simple.
Pour la musique
ce sera les points.
Pour le théâtre,
les lignes!
Cette contrainte intégrée il nous a fallu décliner ! Nous, comme l’équipe de communication et le directeur de l’Athénée, nous étonnions souvent du renouvellement possible !
On m’a souvent demandé comment je travaillais avec Malte Martin. Mais c’est pas toi qui fait les visuels? Nous appelions cela des séances de ping-pong. Je faisais le premier PING, il réPONGdait. Souvent en calmant les tendances à l’illustration du propos et en radicalisant mes choix. Nous avons souvent ri de l’injustice de l’exercice : lorsque je passais une heure et demie, à râler, sans trouver le bon équilibre, il passait derrière et en trois clic donnait de la force et de la tenue au tout. À l’inverse, il passait une matinée et 10 essais à tourner autour, et moi d’un coup d’œil « mais il faut mettre ça là, et ça là ! » À deux, on voit mieux.
Force, constance et courage. Haut les cœurs 2014 !
Je fais, certains dimanches, dans ma chambre, des petits films de rien, pour exprimer une idée, chanter ou remplir le temps… un peu comme un sourire que je (m’) adresse.
J’ai signé le premier Les films du dimanche pour exprimer le caractère dominical et amateur de cette pratique. J’ai gardé cette signature pour continuer la collection.
En 2010, Odile Brasset, alors directrice de communication de la Fondation Royaumont, nous relate un problème qu’ils rencontraient régulièrement.
Pour parler de la Fondation, il nous faut une valise
de documents !
Pas pratique…
Chacun d’eux abordait un aspect des activités culturelles de ce lieu. Nous avons donc réfléchi à un document qui réunissait et synthétisait les activités d’un trimestre. Le temps passe, les concerts s’égrennent… Les saisons s’impriment sur cet agenda: c’est le fil conducteur de ce petit document pratique et maniable.
J’ai rencontré François Weil, le jour de mon diplôme à Estienne. Il me proposa de faire un article dans la revue Graphê: le début d’une longue collaboration. Nous avons fait de notre grande différence générationnelle une complémentarité, une force, qui a expliqué le succès de nos entreprises.
De cette complicité sont nés plus de 20 numéros, exercice pluridisciplinaire et enrichissant. Graphê a été notre petit laboratoire éditorial.
C’est avec l’énergie verte et renouvelable du bénévolat que nous l’avons conçu et réalisé: préparation des articles, accompagnement des auteurs, réécriture, mise en page, direction artistique, relecture et distribution. Graphê était sensible à tous les domaines gravitant autour de la typographie, traitant de thème d’actualités ou non, intemporel, avec un ton toujours chaleureux et personnel: Graphê aimait raconter des histoires. Nous avons arrêté la réalisation de Graphê en novembre 2013.
Les Rencontres internationales de Lure existe depuis 60 ans mais sont de plus en plus jeunes !
Le temps fort des Rencontres c’est une semaine de conférences, dans le cadre de la Provence, pour échanger, débattre, rencontrer, pour prendre de nouveaux chemins, faire des réserves pour l’année à venir. Une audience chaleureuse, à portée humaine : 100 participants — 30 intervenants (graphistes, typographes, codeurs, éditeurs, enseignants, artistes, designers…) pour examiner l’écriture, son évolution et ses formes (typographique, littéraire, visuelle ou numérique). Elles éditent une fois par an la revue Après\Avant.
J’ai connu les Rencontres en 2003 pour y présenter mon projet de diplôme. Je ne les ai plus quittées.
En 2005 j’ai rejoint le bureau de l’Association qui anime et programme les actions des Rencontres. J’en suis aujourd’hui la présidente.
J’aime ce groupe pluridisciplinaire, intergénérationnel. Une vraie aventure humaine pour monter, avec le Comité des Rencontres, cet événement culturel : chaque année un moment intense pour tous.
On me demande très souvent comment je travaillais chez Malte. Et donc comment je me situe.
Je vais essayer, par la présentation d’un exemple, de répondre.
J’étais en contact direct avec 3 acteurs : Malte, le client et l’imprimeur. Je tissais tout les liens importants qui sont nécessaires à un résultat exigeant.
En 2007 et 2008 chaque affiche de spectacle faisait l’objet d’une création singulière. Nous décidions ensemble d’une piste, commençaient alors mes premières recherches, mes premières pierres posées. Pour ce cas là, j’ai fait une proposition d’utiliser les contre-formes des lettres pour évoquer le voleur le plus célèbre. Les premières propositions étaient très énigmatiques : les lettres absentes n’apparaissaient plus. Mises au point entre Malte et moi. Je reprenais les maquettes selon ce que nous nous étions dit. Nous réduisons le choix. Premiers échanges avec les équipes du théâtre qui ressentaient le besoin de lire plus. Nous réintégrons donc le A, le E volés… Un désir de faire « briller » un peu plus, d’apporter un aspect plus illustratif. Vient alors cette recherche autour des éclats, comme un diamant brille à la lumière d’un lampadaire.
Un tel travail demande du temps, de l’écoute l’un de l’autre (Malte et moi), des compétences de déclinaisons et une force de proposition. La capacité à mettre en œuvre une idée, et d’aider à prendre la bonne (du moins la meilleure) solution graphique, dans les faisceaux de contraintes dans lesquels nous naviguions. Compétences que j’ai, il me semble, apporté et su développé pendant ces années au sein de cet atelier.
Je garde un très bon souvenir des semaines de travail pour la création de cette ensemble de communication pour le Comité Henry Goüin.
Carole Paris et Anne-Sophie Autran, (communication et mécénat pour la Fondation Royaumont) avait besoin d’une identité visuelle à la hauteur de ce Comité de chefs d’entreprise dynamique.
La force de ces documents c’est que nous les avons construits ensemble : entrepreneurs et graphiste.
Nous avons constitué un groupe de travail et nous avons avancé en attelage, pas à pas : j’écoutais les besoins et la forme graphique est arrivée d’elle-même. Elle est devenue la réponse, la bonne réponse, la seule réponse possible. Elle n’a pas eu besoin d’être « adoptée » : nous l’avions élaborée ensemble.
Charlotte est à la montagne. Adeline à la mer. Elles ont une trentaine d’années et peut-être le même désir de liberté, de légèreté et des idées dans la tête. Torse nu face au monde, il ne reste plus qu’à faire un pas pour avancer sa vie.
Je me souviens de la rétrospective Perriand en 2005 au Centre Pompidou. D’abord parce que j’ai vu la démarche d’une designer, pas à pas et la permanence de ses choix. Et aussi, pour rendre à Perriand ce qui appartient à Perriand, je me suis aperçue que j’avais attribué, à tort, tellement de ses créations à Prouvé ou au Corbusier. Mon erreur (stéréotype quand tu nous tiens), sa force et son courage à faire sa place m’ont marquée.
« L’identité visuelle de notre mariage, c’est presque plus important que ma robe tu vois ? »
À ce moment là, je ne voyais pas du tout mais je savais que je voulais faire simple, une image simple, un papier simple… Le doux piège de la simplicité qui doit être riche. J’ai trouvé ce cœur en contreforme, en faisant des découpages dans les feuilles d’un olivier déplumé ! On réunit deux parties pour en créer une troisième… en creux. Belle image pour un mariage. Un beau papier, chaleureux, trouver les bonnes proportions : le faire-part était là ! Merci à Anne-Sophie et Adrien pour leur confiance.
Je fais, certains dimanches, dans ma chambre, des petits films de rien, pour exprimer une idée, chanter ou remplir le temps… un peu comme un sourire que je (m’) adresse.
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Re/découvrir le poète monter le son et allumer 2013 !
Pour revenir à l’état sauvage cliquez ici
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J’ai signé le premier Les films du dimanche pour exprimer le caractère dominical et amateur de cette pratique. J’ai gardé cette signature pour continuer la collection.
J’ai une passion pour les comédies musicales américaines des années 40/50. Ces danseuses et danseurs sont, pour moi, complètement revigorantes.
Ils effacent en quelques pas le moindre nuage et redonnent courage.
Plic est une toute petite comédie musicale réalisé avec peu de moyens (2 doigts, une table, effet pluie), un dimanche pluvieux.
Dans le rôle du pied de droit de Gene Kelly, mon index gauche, dans le rôle de son pied gauche, mon majeur gauche.
Pour entrer dans la danse cliquez ici
Je fais, certains dimanches, dans ma chambre, des petits films de rien, pour exprimer une idée, chanter ou remplir le temps… un peu comme un sourire que je (m’) adresse.
J’ai signé le premier Les films du dimanche pour exprimer le caractère dominical et amateur de cette pratique. J’ai gardé cette signature pour continuer la collection.