Sortie indemne de l’école Estienne en 2003. 10 ans d’expérience dans le design graphique. Au cours de mes durables collaborations professionnelles, j’ai abordé l’édition, le graphisme culturel, la création d’identités visuelles et de chartes graphiques, la signalétique.
J’ai un goût prononcé pour la typographie parce qu’elle habille le sens et le langage. Aime créer des règles typographiques, aime leur désobéir. BobyLapoin ~tophile~tophage~tologue.
J’enseigne le design graphique depuis 2011.
J’anime les Rencontres internationales de Lure depuis 2005. Élue présidente en 2014.
L’Atelier Malte Martin a travaillé pour le théâtre de l’Athénée depuis septembre 2005. Ce qui représente beaucoup de visuels, beaucoup d’affiches mais toujours du noir, du blanc et 3 points roses. Depuis 2008 nous avons adopté un principe simple.
Pour la musique
ce sera les points.
Pour le théâtre,
les lignes!
Cette contrainte intégrée il nous a fallu décliner ! Nous, comme l’équipe de communication et le directeur de l’Athénée, nous étonnions souvent du renouvellement possible !
On m’a souvent demandé comment je travaillais avec Malte Martin. Mais c’est pas toi qui fait les visuels? Nous appelions cela des séances de ping-pong. Je faisais le premier PING, il réPONGdait. Souvent en calmant les tendances à l’illustration du propos et en radicalisant mes choix. Nous avons souvent ri de l’injustice de l’exercice : lorsque je passais une heure et demie, à râler, sans trouver le bon équilibre, il passait derrière et en trois clic donnait de la force et de la tenue au tout. À l’inverse, il passait une matinée et 10 essais à tourner autour, et moi d’un coup d’œil « mais il faut mettre ça là, et ça là ! » À deux, on voit mieux.
Je garde un très bon souvenir des semaines de travail pour la création de cette ensemble de communication pour le Comité Henry Goüin.
Carole Paris et Anne-Sophie Autran, (communication et mécénat pour la Fondation Royaumont) avait besoin d’une identité visuelle à la hauteur de ce Comité de chefs d’entreprise dynamique.
La force de ces documents c’est que nous les avons construits ensemble : entrepreneurs et graphiste.
Nous avons constitué un groupe de travail et nous avons avancé en attelage, pas à pas : j’écoutais les besoins et la forme graphique est arrivée d’elle-même. Elle est devenue la réponse, la bonne réponse, la seule réponse possible. Elle n’a pas eu besoin d’être « adoptée » : nous l’avions élaborée ensemble.
« L’identité visuelle de notre mariage, c’est presque plus important que ma robe tu vois ? »
À ce moment là, je ne voyais pas du tout mais je savais que je voulais faire simple, une image simple, un papier simple… Le doux piège de la simplicité qui doit être riche. J’ai trouvé ce cœur en contreforme, en faisant des découpages dans les feuilles d’un olivier déplumé ! On réunit deux parties pour en créer une troisième… en creux. Belle image pour un mariage. Un beau papier, chaleureux, trouver les bonnes proportions : le faire-part était là ! Merci à Anne-Sophie et Adrien pour leur confiance.